Dramane Ouattara, indésirable à Washington, M. Frindéthié

Le président Obama a reçu à Washington quatre dirigeants africains: (de gauche à droite) Macky Sall du Sénégal, Joyce Banda du Malawi, Barack Obama, Ernest Bai Koroma de Sierra Leone, et le Premier ministre du Cap Vert Jose Maria Pereira Neves. REUTERS/Yu

Alassane Dramane Ouattara n’est plus en odeur de sainteté à Washington. Le chef de l’Etat américain, Barack Hussein Obama, qui recevait quatre dirigeants africains considérés comme étant parmi les plus « démocrates » en Afrique, a pris soin d’éviter que les effluves des multiples charniers du Boucher d’Abidjan ne viennent polluer les bords du Potomac. Dramane n’a pas reçu de carte d’invitation. Il n’est certainement plus au nombre des « New Best Friends » du président américain. Finies les embrassades et les chaudes poignées de main de 2010. Dramane n’est plus le bienvenu dans la « cour des démocrates ». Il n’est plus fréquentable. Le temps, l’autre nom de Dieu, a fini par le révéler à tous ceux qui naguère le supportaient avec enthousiasme, que cet homme qui trône en maître absolu sur la Côte d’Ivoire peut être pire que Macias N’Guéma et Idi Amin réunis. Mieux vaut ne pas se souiller de sa Compagnie. Et Dramane, qui toujours se trouve une activité alternative pour camoufler le fait saillant de ses revers, est rentré à Mougin lécher ses plaies, prétextant un besoin pressant de repos ; comme pour dire « j’aurais pu être à Washington, si je n’avais grand besoin de repos ».