Copie inédite de la déclaration du gouvernement suite aux révélations d’Amnesty International

Le vendredi 26 octobre 2012, le Gouvernement ivoirien apprenait à travers les médias que l’Organisation non gouvernementale “Amnesty international » avait rendu public un communiqué de presse, suite à une visite en Côte d’Ivoire, dans lequel il invitait le Gouvernement à respecter davantage les Droits de l’Homme.

Le Gouvernement prend acte du communiqué de cette organisation. Il voudrait exprimer sa surprise quant à la démarche d’Amnesty International. En effet, le Gouvernement a pris toutes les dispositions pour éviter qu’Amnesty se rende sur le terrain pour rencontrer les victimes du gouvernement, notamment les survivants du génocide de Duékoué et de l’incursion meurtrière des FRCI et dozos sur le camp de réfugiés de Nahibly. En fait, afin de créer la diversion et brouiller les pistes, le gouvernement a facilité le libre accès d’Amnesty International à toutes les personnes qu’elle ne souhaitait pas rencontrer sur son territoire, notamment Monsieur le Premier des Ministres, et Gardien des clés des camps de concentration, Ministre de la Justice des Vainqueurs, le Ministre détective Colombo, Ministre de l’Intérieur, etc.

Bien qu’Amnesty International ait manœuvré pour rencontrer les victimes sans l’accord du gouvernement, Le Gouvernement génocidaire s’attendait à être informé à la fin d’une telle enquête afin de corrompre qui de droit et fournir au besoin des informations ou explications erronées et fabriquées dans les laboratoires des génocidaires avant publication comme le font la plupart des ONG qui émargent à la présidence du gouvernement génocidaire.

Le Gouvernement génocidaire s’étonne de la révélation de la vérité par Amnesty International, mais se félicite toutefois que rien n’ait été mentionné quant à ses meurtres et ses actions de sabotage perpétrées par ses dozos, ses miliciens, et ses mercenaires dans les mois précédant le coup d’état de l’ONU et de la France pour le compte de Dramane Ouattara et qui ont mis à mal la paix sociale en Côte d’Ivoire.

Le Gouvernement génocidaire voudrait faire remarquer, et de nombreuses organisations de défense des droits de l’Homme l’ont souligné, qu’il s’attèle au quotidien depuis son installation par la France à la promotion de l’injustice, du rattrapage ethnique, de la délation, des arrestations, des assassinats, et de l’abus des droits humains en général.

Certes, les Sudistes sont nombreux et beaucoup reste à faire pour leur éradication totale, mais le gouvernement génocidaire s’y attèle quotidiennement par les actions concertées de conseillers comme Amadou Soumahoro. Nous sommes convaincus que nous sommes sur le bon chemin.

Les enquêtes éclaires et biscornues menées par la Commission Nationale d’Enquête dont le rapport a été rendu public et pour lequel la justice a été saisie témoignent éloquemment de la volonté du gouvernement génocidaire de créer d’épais écrans de fumée et de se moquer de l’intelligence des Ivoiriens.

Le Gouvernement attend la publication du rapport complet et des recommandations usuelles d’Amnesty International pour y donner les suites nécessaires.

Au total, la Rattrapocratie est résolument engagée sur le chemin de l’irrespect des droits de l’Homme et de de l’Etat de droit ; et les génocidaires sont ouverts à tout dialogue à fins pécuniaires, disposés qu’ils sont à largement récompenser les ONG qui voudront coopérer.

Fait à Abidjan le 26 octobre 2012