François Fillon, vous ne croyez pas si bien dire !

« Un parti politique, c’est pas une mafia. Un parti politique, c’est pas un endroit où on peut étouffer les affaires … où on peut refuser de dire la vérité ». Et vlan ! Le verdict est enfin confirmé. L’UMP est une agrégation de la plus grande pègre d’affairistes et de politiciens français. Et c’est François Fillon qui l’affirme, excédé qu’une commission de recours constituée en majorité de disciples de François Copé fait des pieds et des mains pour lui ravir sa victoire à la présidence du parti de Sarkozy.

Pour Alain Juppé, qui sur l’invitation de Fillon intervient en sauveur « éthéré » pour sortir le parti de la fange dans laquelle la querelle Fillon/Copé l’entraîne chaque jour – comme si elle n’y était pas déjà -, sa médiation salutaire ne se fera que si les membres de la Commission de recours qui ont pris parti se retirent.

Et j’en reste éberlué ! N’est-ce pas cette mafia-là, cette UMP du président Sarkozy et du premier ministre Fillon, qui contraignit le Président Gbagbo à coups de menaces et d’intimidations à aller aux élections présidentielles avec une Commission électorale « indépendante » (CEI) au faramineux budget de 28 milliards de Francs CFA, présidée par un Youssouf Bakayoko corrompu jusqu’à la moelle, tenue par une majorité outrancièrement excessive de sympathisants RDR, qui non seulement prenaient ouvertement parti, mais enrôlaient aussi pour le compte d’Alassane Ouattara des milliers d’électeurs venus de tous les horizons de la CEDEAO ?

En vérité, M. Fillon, vous ne croyez pas si bien dire : l’UMP est une mafia ! Seulement l’UMP, dites-vous ?